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CATECHISME DE L'EGLISE SYRO-ORTHODOXE FRANCOPHONE

Petit Catéchisme de l'Eglise Syro- Orthodoxe-Francophone. Ce Site est en construction,il entend donner quelques premiers éléments aux parents qui vivent éloignés de nos "Centres de Messes" et Paroisses.(Son contenu tient compte des acquis d'accords doctrinaux qui sont les fruits du dialogue oecuménique et théologique.)

Chapitre IX(9): De la réception de la Sainte Communion.

Publié le 25 Mars 2009 par Servus in Catéchisme - Catéchèse.

Chapitre  Neuf

De  la  réception  de la  Sainte  Communion

25.Saint.Sacrement

 

     LE PAIN DE VIE

    Oui, je vous le déclare, en vérité:

C
elui qui croit... possède la vie éternelle.

Je
 suis le pain de vie.

Vos antres ont man la manne dans le désert et ils sont pourtant morts.

Mais le p
ain qui descend du ciel est tel que celui qui en mange ne mourra pas.

Je su
is le pain vivant descendu du ciel.

                                                 (St Jean 6.47-51) 


La grande source de grâces  que Dieu nous ait donné sur cette terre, c’ est le Corps et le Sang de Son fils unique, c'est-à-dire : la communion (le pain et le vin consacrés par le prêtre qui, agissant « dans la personne du Christ » Unique Souverain et Eternel Prêtre, renouvelle et actualise de manière non sanglante l’Unique Sacrifice de la Croix. A la Messe, c’est le « St Qurbana », la « Ste Offrande » que le Christ fait de Lui-même à Son Père en satisfaction pour nos péchés)  Il faut savoir que pour communier dignement et avec fruits spirituels il est important de se reconnaître pêcheur, d’avoir imploré le pardon des péchés et être capable  de pardonner aux autres… Il ne s’agit pas de n’importe  quel pain et vin c'est le CORPS et le SANG de Notre Sauveur Jesus Christ !

 

1  -  Qu’est-ce que Communier ?

C’est participer au corps et au sang du Christ comme nourriture spirituelle et gage de la vie éternelle à venir.

2  -  Quel effet la Communion a-t-elle sur l’âme ?

Elle la sanctifie et réduit ses désirs charnels, lui conférant beaucoup de grâce et la rendant digne du royaume .

3-  Quelles sont les conditions à observer dans l’Eucharistie ?

Il y en a cinq :    1 -  Confession des péchés et pénitence ,

                           2 -  Compréhension et conscience de la valeur du Sacrement,

                           3 -  Réception du Sacrement dans la foi, l’espérance et la charité,

                           4 -   Etre à jeun depuis minuit,

                           5 -  Propreté du corps et de vêtement.

4  -  Que penser d’une personne qui communie indignement ?

Ne pas les juger et, si possible, les reprendre fraternellement .Toutes ces personnes font violence au Corps et au Sang du Seigneur, et s’attireront le jugement. Prier pour elles comme le Seigneur: "Père, Pardonnez-leurs, elles ne savent pas ce qu'elles font".

5  -  Devons- nous communier sous les deux espèces ? (1)

Oui, et  assister à la liturgie avant de communier.

6  -  Que devons-nous faire avant de communier ?

Il faut contempler l’importance de ce Mystère et, à la lumière de cette vérité, renouveler sa foi dans son cœur, avec un fort désir d’y participer et réciter la prière prescrite. Alors il faut s’approcher de l’autel et respectueusement se tenir  pour recevoir les Saintes Espèces.

(1)  Les fidèles syriaques ne seront cependant pas scandalisés lorsqu’ils constateront l’usage des Latins de ne communier que sous une seule espèce, car ils se souviendront que le Christ eucharistique est tout entier présent sous l’une ou l’autre des espèces dans une partie comme dans le tout.

 

7  -  Que nous faut-il faire après la Communion ?

Méditer sur Ce glorieux Mystère  en remerciant le Christ pour Sa grâce, et prier à l’aide de la prière prescrite. Nous devons aussi observer le Saint jour en lisant des livres sacrés et en nous abstenant de tout ce qui ne convient pas. (1)

                                                     agneau de dieu


 (1) Respect du repos dominical et rejet de toute activité inconvenante à celui-ci.

                                                            

Par  Saint Ephrem (vers 306-373), diacre en Syrie, docteur de l'Église. Diatesseron, XII, 1-4 ( Brésard, 2000 ans B, p. 200-201) 

La multiplication des pains

      Au désert, notre Seigneur multiplia le pain, et à Cana il changea l'eau en vin. Il habitua ainsi la bouche de ses disciples à son pain et à son vin, jusqu'au temps où il leur donnerait son corps et son sang. Il leur fit goûter un pain et un vin matériels pour exciter en eux le désir de son corps et de son sang vivifiants. Il leur donna libéralement ces menues choses, pour qu'ils sachent que son don suprême serait gratuit. Il les leur donna gratuitement, bien qu'ils eussent pu les lui acheter, afin qu'ils sachent qu'on ne leur demanderait pas de payer une chose inestimable ; car s'ils pouvaient payer le prix du pain et du vin, ils ne pourraient payer son corps et son sang.

      Non seulement il nous a comblés gratuitement de ses dons, mais encore il nous a cajolés avec affection. Car il nous a donné ces menues choses gratuitement pour nous attirer, afin que nous venions à lui et recevions gratuitement ce bien si grand qu'est l'Eucharistie. Ces menus morceaux de pain et de vin qu'il a donnés étaient doux à la bouche, mais le don de son corps et de son sang est utile à l'esprit. Il nous a attirés par ces aliments agréables au palais afin de nous entraîner vers ce qui vivifie les âmes...

      L'œuvre du Seigneur atteint tout : en un clin d'œil, il a multiplié un peu de pain. Ce que les hommes font et transforment en dix mois de travail, ses dix doigts l'ont fait en un instant... De la petite quantité de pain est née une multitude de pains ; il en fut comme lors de la première bénédiction : « Soyez féconds, multipliez-vous, emplissez la terre » (Gn 1,28).

                                                                     

                              

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